Brigitte Bardot, anti-féministe, regrette l’époque où on saluait son “joli cul”

Brigitte Bardot s’est une fois de plus bien lâchée. Dans une interview accordée au Parisien ce matin. la star de Et Dieu créa la femme a déclaré le peu d’intérêt qu’elle portait au combat des féministe. Allant même jusqu’à le fustiger.

Après avoir bien égratigner le couple présidentiel, Brigitte Bardot s’est appliquée à aborder le sociétal dans cette même interview du Parisien. A la question : “Et la manif des femmes contre le harcèlement, le week-end dernier, ça vous a touché ?” BB a répondu par un lapidaire : “Non je m’en fiche.” Ce qui peut paraître assez étonnant eu égard au fait que Brigitte Bardot a connu l’époque où la femme était la propriété de son mari et que elle, BB, a contribué à l’en libérer, s’enquiert alors le journaliste Yves Jaéglé. Ce à quoi la femme de 84 ans répond :

Oui, mais on n’a plus le droit de leur dire qu’elles sont belles, de leur mettre la main sur les fesses, on est tout de suite envoyé au tribunal comme harceleur. Je trouvais adorable quand on me disait que j’avais un joli cul. J’allais pas porter plainte pour ça. Les mecs, ils ne vont plus avoir envie de faire la cour aux filles. Evidemment, je ne parle pas des excès, de la violence.”

Avant de préciser qu’elle faisait toujours attention à son allure tout en abordant le problème vieillissement : “Tous les jours, je me coiffe bien, je me maquille, je m’habille du mieux que je peux, je ne veux jamais être dans le laisser-aller. C’est une espèce de discipline de dignité. Plus on vieillit, plus on doit faire attention à son allure, à son physique. C’est pas rigolo. Mais ça fait partie de la nature et je suis proche de la nature. Les animaux, ils s’en foutent de me voir telle que je suis. Même pour eux, je veux être la plus jolie possible. On le leur doit, même si on est dans la boue jusqu’aux genoux.”

Crédits photos : BEST/IMAGE