Melanie Griffith: Antonio, prends garde à toi
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Il n’y a pas pire furie qu’une femme trahie. Pour Antonio Banderas, à qui l’actrice demande le divorce, à chaque jour son lot de petites misères…Par Maryvonne Ollivry
On peut arguer qu’en été, à Los Angeles, les vêtements à manches sont intolérables, mais ce serait prêter à la météo du littoral pacifique des humeurs de désert californien. On peut plus vraisemblablement avancer que la dame savait ce qu’elle faisait en s’exhibant ainsi, bras nus, à la sortie du tribunal, où une flopée de paparazzis, aussi informés que patients, la guettaient. Ce n’est pas à Melanie Griffith, cinquante-sept ans, qui a été prise en photo avant de pousser son premier cri dans le ventre de sa célèbre maman, Tippi Hedren, l’actrice des Oiseaux d’Hitchcock, et qui a tourné son premier film publicitaire à neuf mois, qu’on apprendra la gestion de son image.
Avec un art consommé de la communication, elle est donc sortie ce 28 juillet du tribunal avec sa fille Stella dans le cadre de ses procédures de divorce d’avec Antonio Banderas, le haut du bras droit ostensiblement recouvert d’un scotch blanc si peu discret qu’on a tous pointé le nez dessus et vu le gros « Mel » arrogant tracé au stylo feutre. A bon envoyeur, salut !
Le tatouage « Antonio », exhibé durant dix-huit ans avec fierté, est en passe de disparition définitive. Opération laser. Plus question de fond de teint, comme elle en avait étalé il y a quelques semaines pour masquer le prénom du bel Hidalgo, on est cette fois dans l’acte médical. Plus d’une dizaine de séances sont prévues. D’on ne sait où (enfin, si, on a notre petite idée), le bruit court que l’ex de Melanie, Don Johnson, lui aurait récemment proposé d’abriter ses irritations, physiques et morales. De quoi laisser songeur, en tout cas, quand on sait que Banderas et Griffith avaient pris soin d’annoncer au printemps dernier que leur divorce allait s’effectuer « de façon amicale et affectueuse, dans le respect mutuel »… C’était gentil tout plein. C’était surtout bien mal connaître l’actrice.
Melanie et son peu de sérénité émotionnelle. Melanie régulièrement traversée par des phases alcool, médicaments et autres addictions. Melanie et ses jalousies maladives. Il faut dire qu’avec son Banderas, rencontré sur le tournage de Two Much, en 1995, elle a sans doute eu à faire à forte partie. Aussi caliente que le soleil andalou, le bel Antonio. Il avait déjà quitté sa première épouse, Ana Leza, pour convoler dès 1996 avec Melanie, de trois ans son aînée, trois fois divorcée (dont deux fois d’avec Don Johnson, le père de sa fille Dakota, et une fois seulement d’avec l’acteur d’origine cubaine Steven Bauer, père de son fils Alexander, né en 1985). A l’époque, Mel était déjà connue pour ne pas boire que de la citronnade. Mais il était amoureux et elle était star américaine, qui plus est fille d’un mythe. Leur petite Stella est née cette même année 1996, les reportages d’amour-toujours avec protestations de fidélité se sont succédé, d’autant plus que notre Espagnol se disait fervent catholique. Seulement, on ne se refait pas.
Il y eut d’abord des rumeurs de batifolage. Suivies de moments de désespoir pour Melanie, parfois soignée en clinique. Son alliance partait et revenait à son annulaire gauche. Et puis, on a vu Antonio flirtant ouvertement, en 2012, pendant le festival de Cannes, avec la volcanique actrice indienne, Mallika Sherawat, mais aussi la jolie trentenaire, businesswoman kazakhe, Goga Ashkenazi… Plus récemment, plus dangereux peut-être, Melanie a peu apprécié que Sharon Stonetourne autour de son époux. Une Sharon conquérante comme jamais qui vient de déclarer qu’après avoir mis sa vie privée entre parenthèses pour ne pas perturber l’enfance de ses trois garçons, elle se sent désormais libre d’aimer.
Antonio et Sharon ont beau protester de leur vieille amitié, d’aucuns arguent que l’étincelle serait bien là, mais discrète, par respect pour Melanie… Par respect ? Ou par peur des retombées judiciaires ? C’est que Melanie a choisi la redoutable Laura Wasser comme avocate, réputée pour plumer toutes ses adversaires. La « façon amicale » prend soudain un peu de plomb dans l’aile, vu qu’il y a tout de même un patrimoine immobilier, californien et espagnol, de près de 40 millions d’euros à se partager.
Il y a plus grave. La garde de leur fille ? Faux problème. Bien que couvée par sa « mère courage » devant qui veut les photographier, l’adolescente aura dix-huit ans le 24 septembre prochain (âge de la majorité civile en Californie). Mais quid de la garde de leurs trois chiens, un berger allemand et deux labradors ? Melanie est convaincue d’être la seule à pouvoir bien s’en occuper. Antonio les aime aussi. Affreux, affreux, affreux. En fait de clause léonine, leur divorce va aboutir à une clause canine bien mordante. Comme il arrive parfois chez les cabots hollywoodiens.
Crédits photos : Prensa Internacional / ZUMA / VISUAL Press Agency