Jean-Jacques Goldman à l’épreuve du bac

Camus, Zola, Baudelaire et Goldman. Le bac de français se modernise grâce aux textes de Jean-Jacques Goldman. Son titre Là-Bas est étudié par les bacheliers des filières pros.

Un jour peut-être, les Calogero et autres Joyce Jonathan seront étudiés au baccalauréat. Étonnant? Plus vraiment. À l’occasion de cette nouvelle session du bac les élèves ont pu découvrir que l’éducation nationale savait être moderne. Les jeunes gens qui passent cette année le baccalauréat dans les filières professionnelles ont donc été surpris de découvrir un texte de Jean-Jacques Goldman à l’étude.

Là-bas le titre signé et interprété, en duo avec la chanteuse Sirima par l’artiste, en 1987 est comparé lors de cette épreuve au texte de Laurent Gaudé, Soleil des Scorta. Jean-Jacques Goldman et le lauréat 2004 du prix Goncourt ont partagé sans le vouloir leurs plumes pour évoquer les vies d’immigrants. Le faiseur de tubes français chante « Ici, tout est joué d’avance/ Et l’on n’y peut rien changer/ Tout dépend de ta naissance/ Et moi je ne suis pas bien né» quand l’écrivain explique entre autres que «Parler une fois. Pour donner un conseil, transmettre ce que l’on sait. Parler. Pour ne pas être de simples bestiaux qui vivent et crèvent sous ce soleil silencieux».

Deux texte pour une seule et même sujet du bac posé sous la forme suivante: Peut-on construire son identité en restant dans sa famille, dans son pays ou est-il nécessaire de partir?

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Des élèves du lycée technique Yves-Thépot de Quimper jugaient ce matin devant des journalistes de Ouest France que le sujet «pas trop compliqué» et s’estimait plutôt content de leur épreuve. Que la force des succès de Jean-Jacques Goldman leur soit en aide!