Crèmes solaires : les indices de protection restent souvent mal compris
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Selon une étude américaine, la plupart des consommateurs sont perdus quant aux différentes terminologies inscrites sur les crèmes de protection solaire. Face aux risques liés aux ultraviolets, cette méconnaissance pourrait leur coûter brûlures, coups de soleil et augmenter leurs risques de cancer de la peau.
Une majorité de consommateurs ne comprend pas les indices de protection solaire des crèmes qu'ils achètent souligne cette étude.
À quelques semaines des vacances et des premières journées de bronzage, cette nouvelle étude américaine, publiée le 17 juin dans la revue JAMA Dermatology a de quoi inquiéter.Eviter les coups de soleil et les cancers de la peauElle révèle en effet que la plupart des consommateurs ne comprennent pas les différentes recommandations, indices de protection et terminologies inscrites sur leurs crèmes solaires.Des chercheurs de la Northwestern University Feinberg School of Medicine de Chicago (États-Unis) ont interrogé 114 patients venus à la clinique de dermatologie durant l’été 2014. Près de 80% des participants à cette enquête avaient acheté leur crème solaire l’année passée.Leurs résultats indiquent que les trois facteurs influençant l’achat de crème solaire étaient l’indice de protection solaire maximum, la formule hypoallergénique et la résistance à l’eau et à la transpiration.Près de 75% d’entre eux ont dit l’utiliser en prévention des coups de soleil et 66% pour éviter de développer un jour un cancer de la peau.Un étiquetage qui reste mal comprisMême si la plupart observent les bons gestes pour se protéger du soleil, beaucoup ne savent pas ce qu’ils achètent, conclut cette étude. En effet, moins de 40% des participants étaient capables d’expliquer comment la crème les protège effectivement et 43% ne comprenaient pas la définition des facteurs de protection solaire.“Ils pensent que les SPF (facteur de protection solaire, NDLR) veulent tout dire, note le Dr Roopal Kundu, dermatologue et auteur principal de cette étude. Acheter une crème avec un SPF 100 ne veut pas dire que vous êtes protégé à 100%. C’est seulement en évitant l’exposition au soleil que vous serez complètement protégé“.Si l’indice SPF est un facteur de protection solaire qui compte pour beaucoup, en mesurant la capacité du soleil à filtrer les rayons UVB (responsables du vieillissement cutané), il ne donne aucune information sur les UVA, qui provoquent des coups de soleil en brûlant la peau, relate cette étude.Or, la plupart des gens n’ont pas perçu les enjeux liés aux UVA, souligne la chercheur. “Les UVA sont présents chaque jour et partout. Ils peuvent pénétrer à travers les fenêtres“. Comme les UVB, ils augmentent le risque de cancer de la peau, mais contrairement à eux, ils ne sont pas filtrés par l’ozone, explique le Dr Kundu. “Nous devons améliorer le message éducatif de protection solaire vis à vis du grand public et faciliter leur compréhension des étiquettes“. Elle préconise notamment un étiquetage allant de 1 à 4 étoiles pour labelliser les UVA et de noter les UVB en utilisant l’indice SPF.AFP/RelaxnewSource : Assessment of Consumer Knowledge of New Sunscreen Labels – JAMA Dermatol. Published online June 17, 2015 (
accessible en ligne)Photo : ©Dmitrijs Dmitrijevs/shutterstock.comClick Here: Cheap FIJI Rugby Jersey