"Si la situation dégénère, je serai sans filet dans ce pays" : un Français qui a décidé de rester au Niger explique son choix
Les premiers rapatriés français du Niger affichaient mercredi 2 août leur soulagement à leur arrivée dans la nuit à l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle, une semaine après qu’un coup d’État a renversé la semaine dernière l’un des derniers dirigeants pro-occidentaux dans le Sahel ravagé par les djihadistes.
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Si quelque 600 Français enregistrés sur les listes consulaires au Niger, ont exprimé le souhait, selon Paris, de revenir en France, d’autres, comme ce ressortissant français qui a souhaité rester anonyme pour des raisons de sécurité, ont décidé de rester dans le pays.
“Je ne peux pas partir du jour au lendemain”
“Si la situation dégénère, je serai sans filet dans ce pays” : il sait qu’il prend un risque, mais pour ce Français, pas question de quitter précipitamment Niamey. “Je suis d’un naturel optimiste et je pense que ça va aller !, explique-t-il. Je suis un chef d’entreprise et je ne peux pas partir du jour au lendemain, il faut quand même que je prépare une continuité des activités.”
“Je ne me sens pas menacé au quotidien, il n’y a pas de barrages de police, pas d’allées et venues incessantes des militaires… Donc je suis assez serein par rapport à tout ça !”
Un ressortissant français à Niamey
à franceinfo