Jean-Louis Trintignant se sent coupable de la mort de Marie : « Je devais venir la retrouver ce soir-là et je ne suis pas venu »
Bertrand Cantat est sous le feu des critiques. Les proches de Marie Trintignant, tuée sous les coups du chanteur en 2003, montent au créneau et jugent sévèrement le retour sur scène de l’artiste. Très discret depuis la mort de sa fille, Jean-Louis Trintignant, lui, ne dit au rien au sujet de Bertrand Cantat mais confie sa douleur et sa culpabilité de n’avoir pu sauver sa fille.
Le retour sur scène de Bertrand Cantat fait couler beaucoup d’encre. Une réapparition sous les feux des projecteurs qui est bien loin de faine l’unanimité. Alors que sur Facebook, le chanteur avance avoir purgé sa peine, tous ne sont pas de cet avis, à commencer par les proches de Marie Trintignant. Sa mère, Nadine Trintignant estime qu’il n’a pas assez payé pour le meurtre de sa fille, morte sous les coups de Bertrand Cantat en 2003. “Il n’a rien payé du tout! Il a été condamné à huit ans mais en a fait quatre (Cantat a bénéficié d’une remise de peine pour bonne conduite, ndlr). Il aurait dû en faire vingt, ainsi sa femme serait encore vivante et il y aurait deux orphelins de moins sur la terre ” s’insurge Nadine Trintignant. Samuel Benchetrit, l’ex époux de Marie Trintignant a également eu des mots très durs à l’encontre du chanteur sur le plateau d’LCI. “C’est un lâche, c’est un faible” a-t-il froidement lancé au sujet de Bertrand Cantat.
Les autres proches de Marie Trintignant se font quant à eux plus discrets. Sur le plateau du 20 heures de France 2 mercredi 14 mars, François Cluzet, qui a eu un fils avec l’actrice, prénommé Paul, a expliqué ne pas souhaiter prendre part au débat.“M’en voulez pas. Ce n’est ni contre vous ni contre les téléspectateurs mais j’ai fait une promesse à mon fils qui m’a demandé dernièrement de ne plus faire aucun commentaire sur cette histoire” a confié François Cluzet. De son côté, le père de Marie, Jean-Louis Trintignant, est sorti de son silence à l’occasion du livre d’entretiens A la vie, à la mort de Catherine Ceylac, et dont Télé Loisirspublie des extraits.
Sans évoquer ouvertement Bertrand Cantat, l’acteur de 87 ans a plutôt préféré parler de sa fille tant aimée Marie. “Je suis mort le 1er août 2003, le jour où Marie est morte. À l’intérieur de moi, tout est détruit” a confié Jean-Louis Trintignant. Toujours profondément bouleversé quinze ans après le drame, l’acteur est rongé par la culpabilité. “Je devais venir la retrouver ce soir-là et je ne suis pas venu. C’était un grand voyage en voiture, quatre ou cinq jours. C’est peut-être de ma faute : si j’avais été présent ce soir-là, elle ne serait sans doute pas morte. Cette culpabilité me pèse beaucoup parce que je suis presque sûr d’avoir raison” a-t-il avoué avec douleur.
Crédits photos : Bestimage
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